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PLAN-LES-OUATES

MAP

MERCI

A nos partenaires

Le comité et l’engagement de ses membres pour la jeunesse de Plan-les-Ouates. Nous les remercions également pour leur confiance et l’exigence portée à ce que le Locados propose des actions réfléchieset de qualité.

Les jeunes qui sont notre plus grande source d’inspiration et notre motivation au travail.

La commune de Plan-les-Ouates et ses différents services avec qui nous collaborons régulièrement. Un chaleureux merci au SASJ et notamment à Nicole Berthod Hutin, Severine Jacquesson, Judith Macias, Jocelyne Pontabry, France Bruderer et Michael Ascençao notre partenaire privilégié de terrain. Nous remercions notre magistrat Xavier Magnin pour sa confiance et son engagement pour la jeunesse et sa participation à nos activités.

La Fondation pour l’Animation Socio-Culturelle, notamment le secteur RH. Cette année un chaleureux merci à Nathalie Maître, qui a été une directrice RH remarquable et qui nous a permis de rendre possible beaucoup de demandes, grâce à son ingéniosité, sa bienveillance et son engagement inépuisable pour soutenir les équipes. L’équipe et le comité du Locados la remercie pour la collaboration et les années passée avec elle.

La FCLR et leur soutien aux bénévoles.

Le groupe de gestion de Champ Ravy, Rudy de Caritas ainsi que José Miranda qui s’occupe de la maintenance de locaux.

Les associations de Plan-les-Ouates, notamment la VAQ et à Véronique Ozazman.

Les partenaires travailleurs sociaux et particulièrement nos collègues TSHM de B2P.

Nicole, Philippe et Eric du Japlo.

Le parascolaire de Plan-les-Ouates des écoles de Pré-du-Camp, de Champ Joly et du Sappey.

Les enseignant-e-s et directions des écoles de Pré-du-camp et Champ Joly.

La HETS pour les différents partenariats, notamment Danièle Warynski et Laurent Wicht.

Les parents et les habitants.

Florence Raimondi pour le super accompagnement d’équipe avec la technique Action Type qui nous énormément fait progresser.

Yahia Kaabachi pour ses talents de compositeur musical. Toute la musique du présent web documentaire est créée, mixée et masterisée par ses soins.

Freepik pour son autorisation à utiliser et modifier librement la map.

Aux ex-membres de l'équipe

Après avoir fait les 20 ans du Locados, l’ouverture de notre nouvelle structure grâce à deux ans de séances participatives et à l’orée des 25 ans du centre, Fatime a quitté le Locados pour rejoindre d’autres horizons professionnels. Nous la remercions pour tout le travail effectué, sa rigueur et son engagement attentionné et respectueux envers les jeunes de Plan-les-Ouates. En 2013, à peine sortie de la HETS et toute jeune, c’est aujourd’hui une professionnelle confiante, forte et outillée qui nous quitte et qui fera le bonheur d’autres bénéficiaires. C’est une fierté d’avoir pu travailler à tes côtés !!

Merci à Noam qui a travaillé quelques mois au Locados pour mener le projet de décoration de nos deux structures. Il nous a fait bénéficier de ses multiples compétences et de son réseau avant de partir en voyage. Un projet graff d’envergure, pensé avec de multiples étapes participatives ! C’était une chance et un plaisir pour nous d’avoir pu travailler avec toi, merci pour tout ton travail au Locados !

Aux remplacants-tes

Et enfin, merci à Justine et Gianni pour leur disponibilité, leur engagement et leur fiabilité !

RECHERCHE

Cadre de recherche

Cette recherche s'inscrit dans le cadre des études d'animateur socioculturel de Nicolas. Elle marque la fin de sa formation à la Haute école de travail social et s'opère sous la direction de Mr. Cyril Bron.

Introduction

Nul besoin de préciser que les quelques lignes qui suivent ont été écrites à l’aide d’un ordinateur, tandis que l’objet qui, très probablement, vous a réveillé ce matin n’est autre que votre smartphone. Selon l’Office Fédéral de la Statistique, 89% des ménages suisses possèdent un ordinateur personnel (OFS, 2017) tandis que 74% des 15-74 ans possèdent un smartphone (Comparis, 2016). Ce sont là deux des systèmes technico-numérique de référence qui contribue à prouver que le procédé numérique est « pervasif », et donc qu’il pénètre tous les domaines d’activité de nos sociétés (Boullier, 2016). D’un autre côté, Genève qui, consciente que « [...] le numérique est un espace économique, social et politique » (Genève, 2017), se lance dans la mise en place d’une politique numérique au service de ces citoyens, à une époque ou 93% des ménages suisses ont un accès internet fixe (OFS, 2017) et 73% des 14-75 ans « [...] utilisent un téléphone portable pour se connecter à internet hors de la maison ou du lieu travail » (ibid).

D’après le philosophe et chercheur en design Stéphane Vial, nous vivons actuellement la troisième révolution technique de l’histoire moderne, autrement dit la «révolution numérique». Pour le chercheur, toute révolution technique est accompagnée d’une révolution phénoménologique, qui fait que notre technique numérique « influence grandement la manière dont le monde d’aujourd’hui nous apparaît » (Perret, 2013, p. 2). Qu’en est-il de l’animation socioculturelle ? Comment se place-t-elle dans cette matrice numérique ? Quel avantage pourrait-elle tirer de cette technologie ? Quels risques ?

Question de recherche

Il s’agit de mener une étude de terrain, à Genève, sous la forme d’une recherche- action, analysant à deux niveaux les perspectives de travail qu’offre ou que pourrait offrir le numérique à l’animation socioculturelle.

Comment un animateur socioculturel peut-il se saisir des outils numériques actuels pour communiquer le sens de son action sur son territoire de référence ?

Recherche & Action

Cette question de recherche sera travaillée sur deux axes :

1. Recherche : Le premier axe consiste à saisir et analyser la place qu’occupe ou que pourrait occuper le numérique dans le modèle communicationnel des animateurs socioculturel actuel. Comment travaillent-ils à faire reconnaître le sens de leur action auprès des différents acteurs ? Quelle place le numérique occupe-il dans cette démarche ? Quelles difficultés rencontrent-ils ? Quels bénéfices en retirent-ils ? Quels besoins ont-ils ? Comment rêvent-ils leur modèle communicationnel de demain ?

2. Action : Le deuxième axe porte sur la réalisation puis l’analyse d’un support de communication « tout public », construit selon le paradigme du design numérique. Il s’agit de relever et de « capter » des fragments d’actions quotidiennes des professionnels de l’animation, de les valoriser à travers des concepts théoriques, puis de les vulgariser – tant dans la forme que dans le fond – de manière à les rendre accessible et compréhensible au plus grand nombre. Quelle place le design numérique peut-il occuper dans le renforcement de l’identité et de la visibilité des pratiques de l’animation socioculturelle ? Quels en sont les avantages pour la profession ? Les freins pour les professionnels en question ? Les effets sur les différents acteurs concernés ? Les difficultés rencontrées ? Les pistes d’améliorations ? Enfin, le design numérique se destine- t-il exclusivement à un usage « sur appareil » ? Comment le rendre accessible à celles et ceux que l’on considère comme touché par la fracture numérique ?

Ainsi, le présent rapport d'activités est - en quelque sorte - le fruit de ces premiers mois de recherche. Aura-t-il l'effet escompté ?

Références

OFS (2017) EquipementTIC. Consulté le 06.05.2018 sur www.bfs.admin.ch
Comparis (2016) Trois Suisses sur quatre ont adopté le smartphone. Consulté le 06.05.2018 sur fr.comparis.ch
Boullier, D (2016) Sociologie du numérique. Question de communication, 30, 476-477. Consulté le 10.04.2018 sur journals.openedition.org
Genève (2018) Genève numérique : Pourquoi une politique numérique ? Consulté le 08.05.2018 sur www.ge.ch
Perret, M (2013) L’être et l’écran : comment le numérique change la perception. Les comptes rendus. Consulté le 12.04.2018 sur journals.openedition.org

DESIGN & ASC

Définitions

Avant toute chose, il me semble indispensable de m’aventurer dans une définition imparfaitement synthétique de ce que peut être le design, avec ou sans son manteau « numérique », et de ce à quoi pourrait ressembler « ma » tirade de l’animation socioculturelle.

Ainsi, le design pourrait être l’art « [...] d’augmenter la qualité de l’expérience vécu, quelle qu’elle soit » (Vial, 2015, p. 37) à travers « [...] des formes (que celles-ci soient spatiales, volumiques, textiles, graphiques ou interactives) [...] » (ibid) dans l’optique d’ « inventer de nouvelles manières d’exister ensemble et côte à côte » (ibid, p. 39). L’animation socioculturelle, quant à elle, pourrait être l’art de « [...] créer des situations nouvelles qui permettent à des groupes de se faire connaître, de s’exprimer et aux autres acteurs institutionnels de mieux ajuster les réponses aux demandes » (Gillet, 1995, p. 175-176), associant « [...] une dimension humaniste du développement de l’individu, selon son parcours de vie et son environnement, à une dimension politique d’émancipation, désireuse d’instaurer une place et un espace de décision à chaque individu de la société » (Libois & al., 2010, p. 1-2). Toutes deux semblent viser la même cible : le changement social et ce dans une logique participative.

L’aspect « numérique » du design qui, dans mon cas, est le type de matériaux choisi dans l’analyse pratique de la probable promiscuité bienveillante qui réside entre le monde du design et celui de l’animation, n’est autre qu’un genre de design ou un type de matériaux (tel que le bois, le plastique, ...). Il pourrait se définir comme une « activité créatrice consistant à concevoir des expériences-à-vivre à l’aide de formes interactives produite dans des matières informatisées et organisées autour d’une interface » (Vial, 2015, p. 71). Autrement dit, il façonne les actes de perception de l’Homme face à une machine numérique. Il est cet « espace entre » qui permet à l’utilisateur d’agir et de réagir avec un ordinateur (les smartphones étant ici considéré comme des ordinateurs). Ainsi dit, aborder la question du numérique dans l’animation socioculturelle par le design me semble être un excellent moyen de créer un « pont » entre ces deux professions qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ont plus d’un point en commun.

Comme expliqué en introduction, la révolution technique dans laquelle nous avons commencé à baigner « [...] depuis l’arrivée des premiers ordinateurs dans les années 1940 » (Vial, 2015, p. 56), opère également une révolution anthropologique qui touche autant les machines que l’Homme. « Autrement dit, le numérique n’est pas seulement un fait technique : c’est un « fait social total » (au sens de Marcel Mauss) autant qu’un fait psychique intime » (ibid). Elle nous donne à vivre une « nouvelle » expérience du monde, celle de l’ontophanie numérique (Vial, 2017), engendrée par les multiples interfaces numériques qui nous entourent.

Problématiques

Lors de mes diverses expériences professionnelles dans le champ du travail social, j’ai pu observer plusieurs formes de « problématiques » - probablement interdépendante - découlant des bouleversements que provoque l’immersion du numérique dans notre quotidien.

Tout d’abord, j’ai constaté que de nombreux professionnels (y compris les parents, les enseignants et les étudiants en travail social) étaient réticents à l’idée d’intégrer le numérique dans leur praxis, parfois peu ou pas capable de la faire et parfois craintif. Dans les deux cas, il s’agit de mon point de vue d’une méconnaissance de l’outil, de son champ des possibles et de l’injonction actuelle quant à son utilisation et sa présence dans nos quotidiens. Les possibles craintes qui se cachent derrière les réticences que j’ai pu identifier semblent être de l’ordre de la protection des données, de la déshumanisation du lien à l’autre, du manque de contrôle lié à l’utilisation de l’objet numérique et de la résistance au changement (d’habitudes, de façons de faire). Sont-elles fondées sur de réels risques ? Est-il possible de se préserver de ces présumés méfaits digitaux ? Avons-nous réellement le choix que de faire « sans » cette matrice numérique ? N’est-ce pas foncer dans un mur que de tenter de résister à cette révolution technologique ? En quoi pourrait-elle servir cette fonction sociale qu’est l’animation socioculturelle ?

Enfin, « la difficulté que rencontre périodiquement les animateurs socioculturels à faire comprendre leur fonction sociale n’est pas nouvelle » (Libois & al., 2010, p. 1), et « [...] cette forme d’intervention doit encore gagner une reconnaissance publique plus large et, pour ce faire, se positionner plus clairement, affuter ses instruments et ses réponses » (ibid, p. 3). Ainsi, le numérique – et plus spécifiquement le design numérique – pourrait-il participer à une meilleure reconnaissance et visibilité de ladite profession ?

Hypothèses

Je m’avance volontiers sur l’idée que les principaux atouts du numérique résident dans ses aspects communicationnel, structurel et créatif, pour autant qu’ils soient maîtrisés et réfléchis. Plus spécifiquement, les animateurs socioculturels gagneraient en crédibilité et en visibilité à inscrire leur modèle communicationnel dans le paradigme du design numérique. Cela en investissant d’avantage la scène numérique – tout comme elle peut déjà le faire avec les autres formes de culture ontophanique qu’elle maîtrise (ping-pong, repas, face-à-face, téléphone, mails ...) – et en prenant soin d’intégrer la pensée design à sa logique d’action. Le comment puiserait alors sa source dans le design thinking, « [...] qui présente l’immense avantage de rendre la capacité à faire du design et à innover accessible à tous » (Vial, 2015, p. 54), là où le quoi s’inscrirait dans l’effet design, à travers la volonté « [...] d’augmenter la qualité de l’expérience vécue, quelle qu’elle soit » (Vial, 2015, p. 37).

Ainsi, je pense que la communication digitale est et/ou va devenir un pendant indispensable à l’animation socioculturelle. Cela relèvera-t-il des compétences de base d’un animateur ? Assisterons- nous à la naissance d’un nouveau type de poste dans les institutions ? Une collaboration avec une entreprise professionnelle sera-elle mise en place par la FASe ?

Références

Vial, S (2015) Court traité du design. Paris : Presse universitaire de France
Gillet, J.-Cl (1995) Le schème de la fonction de médiation de l’animateur et la figure emblématique d’Hermes. Dans J.-C. Gillet, Animation et animateur : le sens de l’action (175-194). Paris : L’Harmattan
Libois, J., Armbruster Elafiti, U., Rouget, E., Warynski, D., Junod, R., Menghini, M. (2010) Déclaration pour l’animation socioculturelle : Affirmer une continuité historique et affronter les défis actuels. Consulté le 8.06.2018 sur anim.ch
Vial, S (2017) L’être et l’écran. Comment le numérique change la perception. Paris : Presse universitaire de France.

A PROPOS

Remerciements !

Nous tenons ici à remercier toutes les personnes qui nous ont permis de mener à bien nos différentes missions en 2018.

Recherche ?

Le présent webdocumentaire est le fruit d'une recherche sur le design numérique et l'animation socioculturelle.

Design & animation ?

Qu'est ce que le design numérique ? Et l'animation socioculturelle ? Qu'en est-il de la fusion de ces deux mondes ?

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Web documentaire réalisé par
Nicolas Grosfort

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